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Message par Leanne Lun 17 Sep - 0:05

(voila ce que j'ai ecris ce soir, on a cas tt poster pele mele ici et on mettra en ordre apres)


Une histoire, ça commence souvent par de l'action. Oui oui, j'ai bien dit l'action: Car comment voulez vous attirer vos lecteurs sans y avoir recourt? Allez y, essayez donc de leur balancer d'entrée de jeu un long discours barbant sur les grands gobelins du IX ème siècle, histoire de voir! Ce n'est en tout cas pas à moi que vous irez vous plaindre lorsque la moitié de vos lecteurs se seront emparé de leur poudre de cheminette dans l'intention de fuir au plus vite! Mais passons! Entrons plutôt dans le vif du sujet. Vous avez un jus de citrouille a votre droite ainsi qu'un paquet de chocogrenouilles? Parfait, il ne nous reste plus qu'à nous projeter tout droit vers le pays des kilts de la cornemuse j'ai nommé: L'Écosse.

Son cœur battant à tout rompre, un jeune garçon attendait derrière une haie, silencieux. Sa petite taille lui permettait de se dissimuler dans sa quasi totalité derrière sa cachette naturelle, mais pourtant le garçon ne se sentait pas en sécurité. Car voyez vous, il était poursuivit. Et pour le moment, sa seule volonté était d'arriver à semer son agresseur qui pouvait arriver d'un moment à l'autre. Son sang battait à ses tempes lui donnant un affreux mal de tête, et oppressé, sentant une immense boule dans sa gorge, Dylan Graham se sentait étouffer. Du haut de ses dix ans, le jeune écossais avait quitté sa mine candide et réjouie qu'il abordait d'accoutumé, et seule la peur pouvait à présent se lire sur son visage. Car il sentait la menace arriver à grands pas, et pas seulement au sens figuré! Et oui, quelques bruits sourds se faisaient entendre. Se recroquevillant d'avantage, le garçon se mit à trembler violemment... Et son cœur qui jouait du tambour sous sa peau! Il allait bien vite se faire repérer si tout ceci continuait!
De ses deux prunelles vert d'eau, Dylan détecta un mouvement à sa droite. Et il avait raison d'être effrayé. Car IL était là: Une immense créature qui devait presque atteindre les deux mètres avançait mollement à quelques pas de sa cachette. Affublé de longues dents pointues; de griffes aussi affûtées que des poignards, l'animal baladait ses yeux sombres sur les environs proches. Il cherchait quelque chose. Quelque chose ou quelqu'un! Son regard pourpre se faisait perçant, et fixa avec intensité le bosquet ou était caché sa proie. Le garçon qui s'y été réfugié se sentit défaillir lorsque son regard croisa celui de la créature. Mais contre toute attente, cette dernière ne semblait pas l'avoir vu. Battant ses ailes d'un mouvement ample, elle s'éloigna au contraire de quelques mètres, stoppa de nouveau sa course, avant de la reprendre.
La tension artérielle de Dylan se réduit peu à peu. Il sentait même fier d'avoir pu échapper au sombre animal.
Ses muscles se détendirent, et Dylan s'accorda même se s'asseoir plus confortablement. Car il avait réussit. Oui, Pour UNE fois il avait fini par s'échapper, échapper à son agresseur. Et alors qu'il savourait sa victoire, un souffle chaud vint lui chatouiller l'oreille. Et tournant la tête, il découvrit avec horreur celle du monstre ailé. Ce dernier le fixa de ses grands yeux rouges avant de déclarer d'une voix enfantine:

« Je te vois. »

Puis sans attendre d'avantage, elle prit son élan avant de se jeter sur Dylan. Le garçon hurlait avec force avant de s'extirper de l'étreinte maladroite de l'animal. Puis il prit ses jambes à son cou avant de quitter son enceinte protectrice. Dévalant un petit chemin, le garçon courait aussi vite que lui permettait ses maigres forces. La créature le suivait de près, et il le savait. Et elle se rapprochait dangereusement qui plus est! Tournant derrière l'édifice, il slaloma entre plusieurs arbres dans l'intention de semer le monstre. Mais malheureusement pour lui, non seulement il n'arrivait pas à mettre de la distance entre lui et la bête, mais en plus cette distance avait tendance à se réduire à une vitesse folle: IL gagnait du terrain.
Dans un dernier espoir pour s'échapper, Dylan sauta de toute ses forces en direction de la haie, mais déjà un poids écrasant s'abattait sur lui.
Le garçon suffoqua avant d'émettre un cri de douleur. Des larmes brûlantes se mirent à couler sur ses joues, son visage lui était couvert de poussière, face à terre. Mais ce n'était plus un animal menaçant de plus de deux mètres qui se trouvait sur son dos, mais un garçon de son âge, qui lui ressemblait en tout point.

« Dylan espèce de crétin! Mon costume de Magnyar à pointes et foutu maintenant à cause de toi! »

Lyod Graham, le frère jumeau de Dylan fixait à présent son frère d'un regard dur et menaçant. Si physiquement la ressemblance était quasi parfaite, les deux garçons se distinguaient par leur personnalités totalement différentes. Si Dylan était plutôt de nature simple et joyeuse, son frère lui était aussi calculateur que dur envers les autres. Se levant d'un bond, le garçon jeta un coup d'œil hautement indigné une ceinture qui portait l'inscription suivante: « Costume magique Fortissimo de F. Golacuik. Prenez l'apparence de la créature de votre choix! Ressemblance garantie! NB: Interdit d'utilisation par les mineurs ». L'objet venait de se briser à cause du choc et des nombreuses fois ou il fut utilisé, ce qui n'était au goût du jeune garçon qui l'avait porté. Jetant enfin un coup d'œil à son frère qui pleurait face à terre, il maugréa entre ses dents:

« Ça suffit Dylan! T'es un bébé ou quoi? Les garçons ça ne pleure pas, alors relève toi! »

Puis remarquant que son frère continuait de pleurnicher sans pouvoir s'arrêter, il l'aida à se lever dans un soupir. Puis, il le débarrassa de la poussière qu'il venait d'accumuler avant de décréter:

« Bon, au moins t'as rien de cassé. T'as beau être une mauviette, apparemment tu restes un Graham! Mais maintenant plus de costume fortissimo ... Et dire que j'ai mis super longtemps avant de le récupérer chez Papa...
-Lyod...
-...En plus maintenant impossible de le réparer...
-Lyod!
-...Ah toi j'te jure! Toujours à faire n'importe quoi...
-LYOD!
-MAIS QUOI A LA FIN??! »

Croisant le regard inquiet de son frère, Lyod finit par comprendre la raison de son interpellation. Devenant blême, il baissa les yeux face à celui qui se trouvait être le vrai dragon dans l'histoire: Son père.
L'homme se tenait à présent face à eux, les bras croisés et les narines frémissantes.

« Ça va saigner...
-Dylan ... Ta gueule. »
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Message par Leanne Lun 17 Sep - 23:23

Cher journal,
Aujourd'hui on est puni Lyod et moi. Tout ça parce qu'il a voulu jouer avec son fichu costume Fortissimo ... Mais si tu sais, ils ont été interdit par le ministère de la magie depuis que tout le monde les utilisaient pour faire peur aux autres sorciers. Loyd m'a même dit un jour qu'un garçon était mort. Mais bon, c'est sans danger pour nous hein!

Papa l'avait attrapé la dernière fois à jouer avec ça derrière la maison et l'avait confisqué mais mon frère a réussi à le reprendre. On joue souvent avec, quand Papa est pas là. J'ai un peu pleuré Je n'ai jamais peur quand je joue avec Lyod même si il gagne souvent.
En tout cas Papa avait vraiment l'air énervé, il a même parlé de nous séparer. Mais avec Lyod on sait que c'est pas vrai, il nous dit ça tout le temps de toute façon. Puis ou est-ce qu'il nous enverrait? Maman dit que Lyod a une mauvais influence sur moi. Mais elle peut pas comprendre de toute façon, après tout elle n'a jamais eu de sœur jumelle. Ce qui nous lie avec mon frère ça dépasse tout le monde . Juste parce qu'on est vraiment pas pareil ....Ca m'énerve. Mais je m'en fiche, car rien ni personne ne pourra jamais nous séparer, parce qu'on est toujours ensemble, et pour toujours.
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Message par Leanne Mer 26 Sep - 19:19

C’était l’heure du crépuscule, l’heure où toutes les choses et les êtres deviennent des ombres, l’heure où rien n’est plus certain. L’heure où le monde devient un rêve.
Un silence épais régnait dans la forêt d’arbres aux branches tordues et menaçantes, troublé seulement par les hululements des chouettes et le bruissement des feuilles qui résonnait comme un murmure inquiétant. Le genre d’endroit où on s’attend à trouver un vampire, ou un gnome suceur de sang, ou … Soudain, sur le sol poussiéreux de la mystérieuse forêt, une ombre gigantesque et terrifiante se détacha nettement des lumières conjuguées de la pleine lune et du soleil couchant.
Le Magyar à pointes était immense. Au moins 7m de haut, plus grand encore que Dumbledore mis sur les épaules de Hagrid, c’était vous dire. Ses crocs et ses piquants luisaient d’un éclat terrible, sa queue redoutable fouettait le sol en un mouvement impatient, ses grandes ailes noires à demi déployées cachaient entièrement la lumière. Le dragon chassait.
Cela faisait longtemps à présent qu’il pistait sa proie. Plusieurs fois, il avait failli perdre sa piste, mais grâce à son flair infaillible il avait réussi à suivre sa trace. A présent, elle était toute proche, il le savait. La proie se cachait, elle avait peur, et elle avait raison. Rien que d’y penser, le terrible dragon en avait l’eau à la bouche, presque autant que quand il voyait une tarte à la mélasse à peine sortie du four. Il pouvait presque entendre son souffle affolé.

« Dylan… » gronda-t-il sourdement.

La proie devait mourir de trouille. Une lueur d’amusement féroce passa dans les grands yeux mordorés du Magyar tandis qu’il cherchait sa proie entre les branches.

« Je te vois… » souffla-t-il de sa voix la plus effrayante.

Et au moment où il prononçait ce dernier mot, le Magyar à pointes croisa le regard apeuré de la proie, cachée derrière un buisson touffu. Avec un grand rugissement de victoire, le colossal animal bondit, se jeta sur la proie, mordit à belles dents dans sa chair…

« Aïe ! Loyd, arrête, on avait dit qu’on avait pas droit de se faire mal ! »

La « proie », qui se trouvait être un adorable petit garçon aux cheveux sombres parsemés de feuilles mortes, se releva en massant son bras où s’étalait la marque écarlate d’une morsure. Son visage était encore dans l’ombre d’un arbre, mais on voyait tout de même son expression renfrognée.

« Oh, ça va, si on peut plus s’amuser… »

Loyd n’avait du Magyar à pointes que les grands yeux mordorés et l’appétit. Pour le reste, il ressemblait plutôt à un petit garçon d’une dizaine d’années environ. De courts cheveux bruns ébouriffés, quelques taches de rousseur, un petit nez retroussé et une bouche boudeuse et décidée, et ça se prend pour un dragon. Le Magyar en herbe eut un sourire carnassier.

« Et pis, un vrai Magyar il t’aurait bouffé tout cru ! Il t’aurait arraché la peau, et puis il aurait déchiré tes entrailles et …
- Arrête ! l’arrêta Dylan dans une exclamation de dégoût apeuré.

A ce moment là, la « proie » sortit de l’ombre, et on put voir que ce petit bonhomme était l’exacte réplique de Loyd, exception faite de la récente morsure sur son bras gauche. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, sauf que deux gouttes d’eau ne menacent pas de se bouffer tout cru l’une l’autre. Loyd regarda son frère jumeau avec une moue moqueuse, mais quand il vit la blessure son expression changea.

« Tu as mal ? »

Mais Dylan n’eut pas le temps de répondre qu’une voix stridente se fit entendre dans le silence du jardin, les faisant violemment sursauter.

« LOYD ! DYLAN ! Où êtes-vous ? Mon Dieu, ces gamins me feront devenir folle ! LES ENFANTS !!! Je vous préviens, je dirai à votre père que vous êtes sortis jouer dans le jardin alors que je vous avais punis… vous rirez moins quand il vous collera une fessée ! Montrez-vous tout de suite, ou… ou… ou vous serez privés de dîner ! »

Loyd pouffa de rire en sourdine.

« De toute façon, on n’en veut pas de son gratin d’épinard aux champignons sauteurs ! »chuchota-t-il.

Dylan rit aussi, et les deux frères se recouvrirent prestement des ailes du dragon, qui ressemblait plus à une vieille cape noire trop grande pour eux. Puis ils disparurent dans les profondeurs du jardin de banlieue, qui redevint aussitôt la mystérieuse forêt du Magyar.

_____________________________________________________



Le Frisbee à dents de serpent frémissait dans la poche de Loyd. Ce dernier le sentait essayer de déchirer le tissu du vêtement pour s’échapper, et il lui donnait de temps à autre une petite tape pour le rappeler à l’ordre. Mais loin de l’agacer, cela le remplissait d’une fière satisfaction.
Le Frisbee était pour Dylan. Loyd avait décidé de le lui offrir tout de suite en rentrant. Il imaginait déjà la tête qu’il ferait ! Le nombre de fois où ils avaient rêvé en avoir un, le nez collé à la vitrine des magasins de Farces et Attrapes, ou à lorgner celui de Billy ! Mais ce crétin de Billy n’avait jamais voulu leur prêter. La dernière fois que Loyd le lui avait demandé, ils avaient fini par en venir aux mains. Pourtant, Loyd n’était pas vraiment bagarreur. D’ailleurs ça n’était même pas lui qui avait commencé. Mais il adorait titiller les gens, et il avait la sale manie de trouver les mots justes pour ça. Le problème, c’était que Billy était du genre susceptible. Bien sûr, comme d’habitude, c’était lui, Loyd, qui avait été puni. Il se souvenait encore de la raclée que lui avait collée son père. C’était toujours de sa faute, de toute façon. Loyd par ci, Loyd par là. Loyd le garnement, Loyd l’impertinent, Loyd le vaurien. Loyd qui avait une mauvaise influence sur les autres, et en particulier sur son paauuuuuuvre frère Dylan. Mais Loyd s’en fichait, d’abord, et puis Dylan lui il le comprenait. Dylan serait tellement content !
Bien sûr, il faudrait être discret. Si leur père trouvait le Frisbee, ils seraient punis. Loyd n’avait jamais compris pourquoi son père détestait autant ces jouets que tous les autres garçons de leur âge possédaient. Il marmonnait qu’il ne voulait pas de ces « machins stupides tout juste bons à amuser des apprentis mangemorts », expression que Loyd n’avait jamais vraiment comprise. Il fallait avouer que son père utilisait beaucoup de mots qu’il ne comprenait pas, peut être à cause de son travail de sous-secrétaire au Comité des inventions d’excuse à l’usage des Moldus. Loyd ne savait pas trop de quoi il s’agissait.
A ce moment-là, le Frisbee réussit à sortir de la poche du petit garçon. Heureusement, Loyd avait de bons réflexes. Il l’attrapa d’un geste vif et le remit à sa place en le maintenant de toutes ses forces. Avec tout le mal qu’il avait eu pour se le procurer, ce n’était pas le moment de le perdre ! Tout d’un coup, il eut hâte de voir l’expression de son frère face à ce trésor. Le petit bonhomme se mit à courir de toutes ses forces dans la rue qui le ramenait chez lui. Il passa devant la maison de Billy, arriva devant le portail blanc de la sienne, vola littéralement au dessus, faillit s’étaler comme une crêpe en atterrissant sur le gravier de l’allée, ouvrit la porte à la volée et cria :

« DYLAN !!! »

Il s’attendait à voir son jumeau débouler aussitôt, mais il ne fut accueilli que par un silence pesant qui lui parut, sans savoir trop pourquoi, de mauvais augure. Vaguement inquiet, Loyd entra dans la cuisine. Sa mère épluchait des pommes de terre à l’aide de sa baguette magique. Elle ne leva même pas la tête.

« Je t’ai déjà dit de ne pas crier dans la maison, Loyd. »

Saisi d’un affreux pressentiment, le petit garçon demanda brusquement :

« Où est Dylan ? »

La femme ne répondit pas tout de suite. Elle continua d’éplucher ses légumes d’un air impassible, mais Loyd avait bien vu qu’elle mâchonnait sa lèvre inférieure, comme chaque fois qu’elle était anxieuse. Saisi d’une violente colère, Loyd écarta d’un coup le tas de pommes de terre, dont plusieurs allèrent rouler à terre.

« IL EST OU ???
- Loyd ! Qu’est-ce qui te prend, enfin, tu es devenu fou ??
- OU EST DYLAN ?
- Il est parti, répondit une voix grave derrière lui.

Loyd se retourna et se retrouva face à face avec son père. Contrairement à sa mère, si petite et menue, le père de Loyd était grand et bien bâti. Il dégageait une impression de force, d’autorité, d’inflexibilité, affaiblie toutefois par ses épaules tombantes qui trahissaient une sorte de résignation. Loyd n’avait même pas peur de lui, d’abord. Mais il s’en méfiait.
Les mots prononcés résonnèrent, vides de sens, dans l’esprit de Loyd qui ne comprit pas.

« Parti ? Parti où ?
- Ta mère et moi avons décidé qu’il était temps de prendre une décision sérieuse à votre sujet à tous les deux. Vous prenez bien trop de libertés depuis un moment.

- Tu veux dire qu’ils nous font complètement tourner en bourrique !
corrigea avec véhémence la mère, ragaillardie par la présence de son époux.
-Vous deveniez incontrôlables. Entre tes bagarres avec le voisin, vos désobéissances, vos imprudences avec les Moldus… et puis cet accident à l’école…
-C’était pas ma faute ! protesta désespérément Loyd. Ce type embêtait Dylan. J’ai même pas senti la magie venir, j’ai pas fait exprès… et d’ailleurs il s’en est très bien remis !
- Ton manque de contrôle m’a tout de même valu des remontrances du Ministère, le coupa froidement son père. De toute façon, nous avons trouvé le moyen d’être certains que cela n’arrivera plus. Cette année Dylan vivra chez la tante Agathe. Quant à toi, nous t’avons inscrit au Pensionnat Hareton. Si vous vous comportez bien tous les deux, vous serez peut être autorisés à revenir à la maison pour les vacances de Noël. »

Loyd eut l’impression qu’on venait de lui donner un coup de casserole sur la tête.

« Vous voulez dire que… on va être séparés ?...
- … jusqu’à ce que vous deveniez plus raisonnables, compléta son père.

Le petit garçon accusa le coup. Une année sans Dylan ?... Il ressentit soudain cruellement l’absence de son jumeau, et en conçut un sentiment douloureux qui le rendit furieux.

« MAIS NOUS…
- TAIS-TOI !!! cria son père pour couvrir sa voix. C’est comme ça, et pas autrement ! Tu feras ce que nous avons décidé pour vous, point, à la ligne ! Et maintenant, tu ferais mieux de monter dans ta chambre pour préparer ta valise ! Est-ce que c’est bien clair ??? »

Loyd pâlit et serra les dents. Sa mère évitait son regard. Son père l’ignora complètement, s’assit dans un fauteuil et ouvrit son journal dans un geste ostentatoire.
Le petit garçon, les membres raidis par la fureur, sortit lentement de la pièce et commença à monter les escaliers. A ce moment là, le Frisbee à dents de serpents réussit enfin à déchirer sa poche. D’un geste machinal, Loyd l’attrapa. Il resta quelques secondes à le regarder silencieusement, puis il l’envoya de toutes ses forces dans la cuisine.

« LOYD !!! »

Le garçon entendit une sorte de raclement, une déchirure et un bruit de verre brisé. Puis il monta dans sa chambre sans se retourner. S’ils croyaient qu’ils allaient les séparer comme ça, ils se mettaient le doigt dans l’œil.
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